Les clefs pour devenir interprète de conférence à Paris

Un grand nombre de personnes est intéressé par le métier d’interprète. Les services d’interprétations ont donc le vent en poupe. Les interprètes jouent effectivement un rôle prépondérant en particulier durant les conférences. Voici les clefs pour devenir interprète de conférence à Paris.

Faire la différence entre traduction et interprétation

Les deux disciplines, traduction et interprétation, prêtent souvent à confusion, si bien que les interprètes sont désignés à tort comme des traducteurs. Or, traduire et interpréter sont diamétralement opposés. Il fut savoir que l’interprétation est limitée à la communication verbale. La traduction porte pour sa part sur les textes écrits. De même, les contraintes de production et de temps sont différentes pour les deux cas. Un interprète n’a effectivement aucun accès à un quelconque matériel pour traduire ce qui est dit. Il doit donc préparer son travail de manière scrupuleuse avant le grand jour. Au moment de transmettre l’information dans une autre langue, l’interprète doit avoir les bons mots en tête et doit être capable de le fournir en temps réel. Par exemple, un interprète doit tenir un débit de 150 mots traduits oralement par minute, tandis qu’un traducteur doit traduire au moins 2000 mots par jour.

Maîtriser la voie passive et active du bout des doigts

Une des clefs pour devenir interprète de conférence à Paris, la ville des sommets et des rencontres internationales diverses, est de savoir traduire dans le bon contexte. A cet effet, être interprète ne signifie pas forcément être bilingue. L’interprète par une langue dite « active ». On parle de langue « passive » pour désigner la langue qu’il entend de la part de son client, c’est-à-dire celui qui a recours aux services de l’interprète. En d’autres termes, la langue passive est celle qu’il comprend dans les moindres subtilités. Mais la langue active est celle qu’il maîtrise du bout des doigts.

Être cultivé et curieux

Pour réussir dans le domaine de l’interprétariat, il faut bien entendu avoir des connaissances solides dans les langues. En plus de cette compétence, l’interprète doit être curieux, à l’affût des nouvelles. Cela est surtout valable pour les sujets qui concernent la conférence où il sera amené à démontrer ses talents. En effet, être interprète ne signifie pas de se spécialiser dans un domaine, mais davantage d’être polyvalent dans tous les domaines. C’est d’ailleurs ce qui est de lui un interprète de conférence à Paris.

Peser les pour et les contre du métier d’interprète

Le métier d’interprète est une profession qui trouvera toujours un débouché, aux vues des subtilités linguistiques, même celles qui ont un maximum de points communs. Par exemple, l’espagnol et l’italien auront beau avoir des consonances proches, ces deux langues ne sont pas pour autant identiques. L’interprétariat prépare également ses prétendants à un métier de voyages, de découvertes, de surprises. La routine n’a pas sa place. On y traite diverses matières : politique, économie, santé, éducation, droit, etc. C’est aussi un métier axé vers l’international. Les risques sont pratiquement invisibles, mais pesants quand on y fait face. Tout d’abord, il est possible d’être appelé à interpréter dans des zones à risques. Par ailleurs, comme on est souvent en déplacement, il est difficile de se construire une vie de famille tranquille.

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